Étude biblique

Jésus - Fils de Dieu - Fils de l’Homme

Il y a plus de 2000 ans, notre Seigneur quitta Sa gloire céleste et prit le nom terrestre de Jésus. Depuis ce jour-là, Son Nom est étroitement lié à notre terre : « Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui et à jamais ».

Pendant cette période de Noël 2016, j’aimerais méditer avec vous sur le Nom de Jésus.

Un ange du Seigneur a dit à Joseph que le fils de Marie devait s’appeler Jésus. Les autres anges le savaient-ils ? Ce nom était-il tenu secret ? Lorsque « l’Ange de l’Eternel » visitait le peuple d’Israël, il refusait toujours de divulguer son nom car il était la Deuxième Personne de la Trinité. Le Nom de Jésus était encore caché dans le conseil de Dieu.

Toutes les Écritures parlaient de Lui et Le décrivaient comme étant « la semence de la femme ». Les prophètes L’appelaient Shiloh et Emmanuel, « Dieu avec nous ». Dans l’évangile de Luc, Il est appelé la « lumière pour éclairer les nations » et « ton Salut » (Luc 2:30-32). Mais Son vrai nom resta secret. Puis l’archange Gabriel apparut à Marie et lui dit : « Tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père » (Luc 1:31-2). Dieu L’appela Jésus, car Son Nom est « salut ». Le mot hébreux Yeshua signifie : Aide, Salut, Sauveur, Rédempteur … Joseph reçut les instructions suivantes : « Tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21). Notre Évangile est Jésus.

Il y a des indices concernant Jésus à travers toutes les Écritures comme si Dieu était si excité par ce « don inexprimable » à venir qu’Il ne pouvait garder le silence à ce sujet.

Au commencement, personne ne connaissait le nom de Dieu à l’exception du « Très Haut ». Puis, Moïse eut la révélation du nom personnel de Dieu : « Je Suis » ou Yahweh (Exode 3:14). Le nom de Dieu est d’une importance suprême, essentielle et un don ineffable pour le monde. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils » (Galates 4:4). Le Père nous présenta Son Fils comme un don d’amour, Il nous permit de Le connaître et nous demanda de l’appeler familièrement « Jésus de Nazareth ».

La véritable joie de Noël

La plus grande joie de Noël est tout simplement la venue de Jésus. Quel don ! Parmi tous les endroits de ce vaste univers, Il a choisi de venir ici et Il ne nous a pas laissés seuls en proie à nos luttes et pour faire de notre mieux face aux circonstances. Notre meilleur n’est pas suffisant sur l’échelle divine - nous avions besoin de Son aide comme nous en avons encore tous besoin aujourd’hui. « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Psaumes 8:5). Je ne connais pas la réponse à cette question rhétorique mais je suis reconnaissant que Luc 1:78 déclare : « Le soleil levant nous a visités d’en-haut ». Le Fils unique de Dieu est venu pour se tenir à nos côtés et nous conduire à la vie éternelle.

Quel homme c’était ! La moindre des choses que nous puissions faire est de nous rappeler Sa venue. Le jour de Noël est un joyau étincelant qui couronne l’année.

Noël est comme un joyau étincelant dans le calendrier

Pour saisir la gloire de Son Nom, nous devons regarder en arrière. Comme je l’ai dit plus haut, dans les premiers siècles Dieu n’avait pas de nom – Il était simplement « Le Très Haut ». Israël Le décrivait également comme « Le Très Saint ». Par contre, beaucoup de gens à cette époque-là croyaient dans des idoles et des déités créées par des hommes qui étaient en réalité des puissances démoniaques. Elles devaient être vénérées quotidiennement par des sacrifices offerts par leurs adorateurs afin de gagner leurs faveurs et éviter ainsi de risquer de devenir des victimes du côté sombre de ces puissances. Notre Dieu est complètement différent ! Les chrétiens envahirent cette époque de croyances païennes, en introduisant la perspective de vivre par la foi en Jésus, une chose totalement nouvelle dans le monde.

Les anciens « dieux » tyrannisaient tout le monde. Mais Jésus changea cela. Nos campagnes d’évangélisation, surtout en Afrique, libèrent des multitudes. Nous avons toujours un brasier où nous brûlons des « idoles » lors de nos événements en plein-air. Des amulettes - rien de plus que des sculptures de bois façonnées et honorées comme des dieux - se révèlent être de faux protecteurs car elles se désintègrent et deviennent des cendres. Les dieux « modernes » incluent des influences cosmiques, des aliens, des puissances venant des étoiles, des esprits de la terre et des dieux ressemblant à des dessins d’enfant. Voilà pourquoi nous prêchons Jésus Christ. Nous laissons briller la lumière de l’Évangile dans les endroits les plus sombres. Notre Dieu est le Seigneur qui sauve. Nous voulons Le faire connaître. Nous sommes les messagers de Christ et nous proclamons la délivrance, et non des religieux qui font des prosélytes. Le Nom de Jésus est une menace pour le diable mais une Bonne Nouvelle pour le monde entier.

La meilleure des nouvelles pour le monde entier

Jésus est Le Saint, ce qui signifie qu’Il est complètement « séparé », le Seul de son genre. Personne ne pourra jamais nous offrir quelqu’un comme Lui. Il n’a aucun concurrent. « Tu es le Dieu qui fait des miracles » (Psaumes 77:14). Aucun livre ne fait référence à quelqu’un comme Jésus. Dans aucun écrit sacré, on ne trouve un dieu Sauveur qui seul sauve, pardonne, restaure, exauce la prière, guérit, remplit du Saint-Esprit et guide. « Le Dieu qui répond par le feu, celui-ci est Dieu ! » (1 Rois 18:24). Nous ne nous engageons pas dans des débats enflammés sur des doctrines ou sur le bon chemin vers le Ciel. Nous parlons de Jésus, seulement de Lui, sans rival.

Le Nom de Jésus contient tout. Il est l’alphabet de Dieu, de l’alpha à l’oméga. Nous croyons en Jésus. Les dogmes et les crédos sont écrits pour nos têtes mais Jésus va au cœur. Il dit : « Je suis le chemin » (Jean 14:6). Il traversa les montagnes de notre hostilité et de notre méchanceté et sortit du monde de la lumière pour plonger dans les ténèbres de la mort pour nous.

Le nom « Je suis », révélé à Moïse était enveloppé de crainte et de fascination. Quelques centaines d’années avant Christ, si quelqu’un osait prononcer le Nom de Dieu, il était expulsé de la réunion. Dans les évangiles, Jean parle de Jésus en disant « Je suis » huit fois. Mais Jean utilise le nom de Jésus environ 250 fois.

Dieu ouvrit la porte des Cieux et vint sur terre

Noël est un temps de réjouissances, si nous avons de quoi nous réjouir. Le grand « Je suis », adoré des anges, ouvrit la porte du Ciel, traversa le seuil et entra dans la ville de David à Bethlehem, et se confia dans les bras d’une mère terrestre qui Lui donna le Nom de Jésus – le nom de son passeport dans le Royaume de l’homme. Caché à travers les âges, Jésus est notre Homme, abordable, accessible et merveilleux. Il vécut une vie de gloire et de triomphe, surmonta la provocation et l’ignorance, puis la furie de la haine humaine sur la Croix. Mais Dieu écrivit un épilogue. Il ressuscita Son Fils de la mort qui ensuite monta au Ciel pour être reçu dans la gloire.

Maintenant vient une vérité merveilleuse : dans la gloire, Il conserva Son nom terrestre, Jésus. C’est le seul nom qu’Il a gardé là où Il est allé. Lorsqu’Il quitta la terre, les anges rassurèrent les disciples en leur disant qu’Il reviendrait et serait encore « Ce même Jésus » (Actes 1:11).

Comment pouvons-nous ne pas nous réjouir ? Nous avons toutes les raisons d’être heureux. À Noël, nous cédons à toutes sortes de bonnes choses mais c’est parce que Dieu nous a gâtés et nous a donné « son don ineffable ». Dans l’Empire Perse, la Reine Esther sauva les Juifs d’un génocide et les Écritures disent que le jour de la délivrance fut « un jour de joie et de réjouissances, un jour où l’on s’échange des présents les uns aux autres », une fête appelée Purim (Esther 9:19,26). Malgré les similitudes, Noël est un jour bien plus grand, un jour de réjouissances dans le grand Salut de notre Dieu.

Le Fils de l’Homme

Les disciples de Jésus l’appelaient Rabbi, Maître ou Seigneur. Mais Il se nomma toujours « le Fils de l’Homme », un titre qui fit passer beaucoup de temps à étudier et fit couler beaucoup d’encre. Dieu appela Ézéchiel « fils de l’homme » plus de 100 fois. « Fils de l’homme » signifie simplement « homme » ou « fils d’un homme ». Les premiers mots du Nouveau Testament concernent la filiation de Jésus.« Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Matthieu 1:1). Il est le fils ; le vrai fils d’Abraham était Jésus, non Isaac, et le véritable Fils de David n’était pas Salamon mais Jésus. Il était le fils promis d’Ève, pas Caïn ou Seth. « Un fils nous est né, un fils nous est donné » (Ésaïe 9:6).

Dans Ésaïe, le Père mentionne parfois Son fils en utilisant « Il » ou « Lui » ! Personne n’avait besoin de demander qui était « Il ». Le Ciel entier le savait. « Il » était le seul pour le Père. Dieu était un Dieu d’amour car Il aima Son Fils depuis toute éternité. Et c’est Celui qu’Il envoya le jour de Noël, du plus profond de Son cœur, le Fils de Son amour.

En Judée et dans les champs de Bethléem régnaient un grand étonnement et une excitation en ce premier jour de Noël. Les cieux étaient en fête, remplis de la population scintillante du Ciel, avec des voix de séraphins qui résonnaient à Bethléem, rayonnant de bonheur, faisant écho sur la vieille ville de David comme un faubourg de gloire. Mais pour nous, les mortels, c’est la même excitation. « Acclamation à l’Oint du Seigneur, le plus grand Fils de David, Acclamation au temps fixé, Son règne sur la terre commence ! ». C’est la nouvelle toujours fraîche, le message de l’Évangile. Nous prêchons le Christ - et si nous ne le faisons pas, nous trahissons le monde.

Jésus vint ! Cela signifie une chose très importante. Si Il est venu, alors nous devons aller. Il nous attire à Lui-même pour nous envoyer. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20:21). Nous prêchons Jésus Christ, car si nous ne le faisons pas alors nous le cachons à ce monde qu’Il est venu sauver.

Il est venu et nous a lancé le défi d’aller

Jésus est venu avec un nom terrestre. Il créa la terre et nous la donna pour que nous en jouissions et « Il vint chez les siens » (Jean 1:11) car c’est ici qu’est Sa place et tout Lui appartient. « La terre est à l’Eternel et tout ce qu’elle contient avec tous ses habitants » (Psaumes 24:1). Il naquit ici, grandit, mangea, dormit et travailla ici, et lorsqu’Il partit, Son Sang marqua la colline du Calvaire.

Sa venue exprime l’amour de Dieu. Il démontre Son amour quand nous le faisons connaître dans l’amour. Personne ne croit que Dieu l’aime si nous ne l’aimons pas. Dieu a tellement aimé le monde et nous aussi. Il a prouvé Son amour. Ce n’était pas seulement une question de mots, mais un sacrifice - non pas simplement une convivialité, mais un travail exigeant consistant à chercher des brebis perdues.

Le Salut a été engagé ici sur la terre

Le Salut n’a pas été élaboré et fabriqué dans le ciel pour nous être apporté par un esprit messager ou un ange. Voyons-le comme il est : le Salut a été gagné ici sur terre, par de vrais clous attachant Jésus à une vraie croix, avec du vrai sang nous lavant véritablement - un travail accompli juste devant nos yeux. Le Salut est venu par le Fils de l'Homme, non par un ange. Son Évangile est pour la terre et le ciel - pour le corps et l’âme - un plein évangile pour le monde entier et pour l’homme tout entier. Dieu n’a pas de « No-zones ». Il est Seigneur de toutes choses dans le ciel et sur la terre. L’Évangile est Dieu avec nous, fait chair, ici en puissance dans tous les domaines, physique ou spirituel, pour changer les nations, délivrer ceux qui sont enchaînés par le péché, guérir les malades et pour faire de nos corps Son temple, parler en langues, accomplir des merveilles. Le Salut n’est pas un rêve mystique, ni une déduction logique, ni une théorie théologique. C’est la réalité corporelle d’un Sauveur né à Bethléem, un vrai Sauveur sur cette terre réelle, pour nous de vraies personnes ayant des besoins réels.

Le jour où le Ciel descendit pour adopter la terre

Noël ne peut pas s’acheter pré-emballé au supermarché. « Le royaume de Dieu n’est pas manger et boire mais justice, paix et joie dans le Saint Esprit » (Romains 14:17). Noël n’est pas seulement une fête pour les enfants. C’est un million de fois plus que des chants, des lumières scintillantes et des décorations multicolores. C’est le jour où le Ciel descendit pour adopter la terre et en faire une banlieue du Royaume de Dieu. C’est le jour où « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4:18). C’est le jour où nous célébrons la venue de Jésus.

Sur cette dernière image, nous vous souhaitons des fêtes de Noël bénies et remplies de paix.

Reinhard BonnkeAvec Daniel Kolenda et l’équipe internationale CfaN