
Étude biblique
Exaltez le Seigneur
Noël est une période de l’année que nous avons tendance à idéaliser. Les chansons de Noël nous évoquent des images parfaites et magnifiques : des marrons qui grillent au coin du feu ou « Douce nuit, sainte nuit ». Tout est calme, tout est lumineux. Les publicités à la télévision ou dans les magazines montrent des scènes de Noël parfaites : des maisons luxueuses, des gens à l’apparence parfaite, des familles parfaites, de nombreux cadeaux sous le sapin, un feu dans la cheminée. Tout est si idyllique et si parfait.
Mais il est très facile de comparer notre propre vie à ces visions idylliques et de se rendre compte que notre vie est loin d’être aussi parfaite.
Loin d’être parfait
Peut-être n’avez-vous pas les moyens d’acheter des cadeaux à vos enfants cette année. Peut-être vous, ou l’un de vos proches, est malade. Peut-être manque-t-il quelqu’un à votre table cette année, une personne qui vous est chère. Peut-être avez-vous l’impression que cette période des fêtes vous apportera plus de peine que de joie. Peut-être êtes-vous seul. Rien ne vaut les fêtes de fin d’année pour vous faire ressentir cette solitude de toutes les fibres de votre être.
Les médias et la publicité nous poussent à vouloir devenir ces personnes parfaites qui mènent une vie parfaite. Mais à cette période de l’année, cela ne vient pas seulement du monde séculier. Cela vient aussi du monde religieux, avec des visions raffinées et aseptisées, même de la fête de Noël originale. Par exemple, combien d’entre nous ont une crèche chez eux ? Un bébé Jésus dans une crèche, entouré de Marie, Joseph, de mignons animaux de ferme, de bergers, de rois mages (même s’ils ne faisaient pas partie de la scène originale) et d’anges, le tout sous une étoile brillante. Cela nous fait chaud au cœur. Le Noël parfait !
Mais non. Nous avons transformé cette scène en cliché et oublions souvent ce qu’était réellement le Noël original.
Le vrai Noël
Regardons ensemble un passage de l’Évangile selon Luc. Il s’agit du cantique de Marie après sa visite à Élisabeth. Vous connaissez probablement cette histoire. Jean-Baptiste tressaillit dans le ventre de sa mère, Élisabeth prophétisa à Marie, puis Marie y répondit par ce cantique. Cela peut vous sembler être une exclamation fortuite, mais en réalité, Marie ne se contenta pas de louer Dieu. Elle prophétisa elle aussi sous l’inspiration du Saint-Esprit. Voici ce qu’elle dit :
« Mon âme exalte le Seigneur,
Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.
Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses.
Son nom est saint ».
(Luc 1:46-55)
Marie avait des projets pour sa vie
Marie, une jeune femme, rêvait probablement de son avenir. Sans aucun doute, elle s’imaginait rencontrer un homme bien, se marier, avoir des enfants, une maison, un jardin et vieillir avec ses petits-enfants. Un conte de fées.
Et cela semblait se réaliser. Elle avait atteint l’âge de se marier et avait été promise à Joseph. Ce fut peut-être un processus angoissant. Mais Joseph était beau, avait les épaules larges et un travail. Il était charpentier. Il pouvait subvenir aux besoins de la famille et fabriquer des meubles. Marie avait dû se dire : « J’ai décroché le gros lot ».
Puis l’ange Gabriel lui rendit visite. « Marie, tu es la femme la plus favorisée au monde ». Marie pensa : « Ma vie va être encore plus merveilleuse que je ne l’avais rêvé ».
Mais ce qui se passa ensuite ne faisait pas partie de ses plans.
Elle allait tomber enceinte hors mariage. Et personne ne croyait à son histoire d’immaculée conception. Les voisins en parlaient. Le nom de sa famille était sali. Joseph eut des doutes et envisagea de la répudier.
Quand le moment arriva pour elle d’accoucher, ce ne fut pas dans un hôpital, mais loin de chez elle. Il n’y avait pas de place à l’auberge, seulement une étable, entourée d’animaux de ferme malodorants et agaçants. Pas de mère ni de grand-mère, juste des bergers inconnus.
Ce fut probablement le pire jour de sa vie. Et ce n’était pas tout. Son fils ne grandirait pas pour lui donner des petits-enfants, mais deviendrait un homme controversé et mourrait d’une mort honteuse, comme un criminel. La douleur qu’elle allait ressentir serait incommensurable.
Pourtant, tout cela faisait partie du plan de Dieu
Même dans le bouleversement de ce que Marie pensait être sa vie parfaite, la volonté de Dieu s’accomplissait en elle et à travers elle. Marie aurait pu vivre la vie de ses rêves, mais elle n’aurait pas changé le cours de l’histoire ni donné naissance au dessein de Dieu.
Certains d’entre nous ressentent la même chose. Nous avions un plan, tout se déroulait à merveille, puis la vie en a décidé autrement. Et maintenant, nous sommes là à nous dire : « Ce n’est pas là où je voulais être ».
Son dessein prévaudra
Les choses ne se passent pas toujours comme prévu, parfois mieux, parfois pire. Le fait est que des perturbations surviennent, et elles sont difficiles à comprendre sur le moment.
Mais ce n’est pas la fin de l’histoire ! Vous êtes toujours au milieu de la trame. Vous vous dirigez vers le point culminant du récit que Dieu est en train d’écrire. Son dessein prévaudra. Son royaume viendra. Sa volonté s’accomplira en vous, à travers votre famille, votre appel, votre vie.
Magnifiez Dieu, pas vos problèmes
Remarquez ce que fit Marie lorsque tout sembla être hors de contrôle. Elle se mit à adorer : « Mon âme exalte le Seigneur ».
Votre âme – esprit, volonté et émotions – est une loupe. Magnifier, c’est agrandir quelque chose dans votre vision. Marie choisit de magnifier Dieu, et non ses problèmes.
Votre âme est puissante. Tout ce sur quoi vous vous concentrez grandira et occupera votre conscience. Si vous vous concentrez sur vos factures, elles grandiront. Si vous vous concentrez sur la maladie ou la perte, c’est cela qui prendra le plus d’importance. Marie aurait pu agrandir sa douleur, ses circonstances difficiles ou tout ce qui allait mal, la perte de ses propres projets. Mais elle choisit de mettre son cœur, sa volonté, ses émotions et son affection sur le Seigneur. Et elle commença à louer et à adorer.
Son esprit se remplit de reconnaissance. Son cœur déborda d’amour. Tout son cœur et toute sa vie exaltèrent le Seigneur.
Concentrez-vous sur Jésus
Voici donc le défi à relever en cette période de Noël : laissez votre âme se concentrer sur Jésus.
Une façon d’y parvenir est la louange. Ne vous contentez pas de chanter. Concentrez votre âme, votre cœur, votre esprit, votre volonté et vos émotions sur le Seigneur. Laissez-Le vous consumer jusqu’à ce qu’Il devienne votre raison d’être, votre tout. Oubliez les cadeaux et les gens, laissez-Le recevoir toute la gloire.
Que Jésus soit glorifié dans votre vie en ce Noël !
Bien à vous pour l’Évangile,
Daniel Kolenda, évangéliste

















































































































































































