
Fire Camp
La seule identité qui importe
Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de cœur à cœur sur le thème de l’identité.
Toutes les quêtes philosophiques humaines se résument aux questions : « Qui suis-je ? » et « pourquoi suis-je ici ? ». Nous, les humains, avons un profond besoin d’appartenance, de savoir où est notre place et quelle est notre raison d’être. Ce besoin pousse les gens à se définir de toutes sortes de façons – par la couleur de leur peau ou leur nationalité, par les équipes sportives qu’ils suivent ou par le type d’aliments qu’ils mangent ou ne mangent pas. De nos jours, la sexualité et les opinions politiques sont devenues des bannières vers lesquelles les gens se ruent, désespérés de se définir de quelque manière que ce soit.
Comme j’aimerais pouvoir dire que les chrétiens sont différents, mais si souvent les chrétiens se définissent par la dénomination à laquelle ils appartiennent, ou par le dogme auquel ils adhèrent, ou par le type de musique d’adoration qu’ils aiment ou par les nouvelles qui les indignent le plus. Il semble parfois que nous aimions nos étiquettes et nos divisions autant que le monde.
Cela peut paraitre dur, mais je vais être franc avec vous : je crois que seul un petit nombre de chrétiens marchent dans le plein potentiel de ce que Dieu a pour eux. Ce n’est pas un jugement, c’est une observation. La raison en est d’une simplicité déchirante. Ils ne savent pas qui ils sont en Christ. Ils ne savent pas qu’ils sont, avant tout, des fils et des filles du Dieu vivant.
Je ne dis pas qu’ils n’ont pas entendu ou lu qu’ils sont des enfants de Dieu. Je dis qu’ils ne le savent pas.
Savez-vous pourquoi je suis confiant dans ce que je dis ici ? Parce que j’ai vu de mes propres yeux ce qui se passe lorsque quelqu’un « comprend » et saisit qu’il a vraiment été adopté par notre Père céleste. Ces personnes sont bouleversées par Son amour. Elles ne se lassent pas d’être en Sa présence, de lire Sa Parole. Elles voient soudain comment Il veut qu’elles vivent – non par la performance ou les accomplissements mais par la relation avec Lui.
Cette intimité, cet amour les poussent à agir. Elles changent, non pas parce qu’elles sont tenues de le faire, mais parce qu’elles le veulent. Elles écoutent Sa voix parce qu’elle est comme un miel suave à leurs lèvres. Elles bondissent pour servir, pour agir selon la volonté du Père, parce qu’il n’y a plus d’autre réponse possible à leurs yeux. En réponse à un tel amour, comment faire autrement ?
Cela vous ressemble-t-il ? Ou êtes-vous en train de lire ceci, avec le désir intense de vivre une telle réalité parce que vous n’avez jamais vraiment connu cette intimité ?
Cette lettre d’aujourd’hui était censée parler de nos Fire Camps en Europe, et croyez-le ou non, c’est le cas ! Alors que je me préparais à l’écrire, j’ai lu des témoignages comme celui-ci de Bordeaux, en France :
« Le Fire Camp de Bordeaux a été absolument puissant – l’un des camps les plus intenses et les plus marquants que nous ayons vus jusqu’à présent. Tout a commencé par des sessions fondamentales sur l’identité. Dès le début, le Saint-Esprit a commencé à agir de manière profonde et inattendue.
Dès le premier matin, les étudiants ont visiblement tremblé sous la puissance de Dieu. Un homme, chrétien depuis plus de 30 ans, s’est avancé en larmes. Il a dit qu’il n’avait jamais entendu parler de Dieu comme un Père aimant comme cela a été le cas ce jour-là. Cette vérité a brisé quelque chose en lui. Il a connu une véritable libération au cours de la session de mardi et n’a plus été le même depuis. Lorsqu’il est rentré chez lui, même ses enfants l’ont remarqué. Ils lui ont demandé : « Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? Ton visage est rayonnant. Tu as l’air complètement différent ! ».
Et il n’était qu’un parmi tant d’autres. Tout au long du lundi et du mardi, le Saint-Esprit a exercé un puissant ministère. Des étudiants ont été libérés lors de séances de délivrance et ont expérimenté une transformation radicale de leur identité. Au moment de la prédication et des évangélisations de proximité, cela a été comme si tout avait été enclenché d’un clic. Beaucoup ont reçu la confirmation de leur appel à partager l’Évangile. Ils ont été équipés, fortifiés et envoyés ».
De nombreux témoignages de Fire Camps dans toute l’Europe nous sont parvenus et ce qui m’a sauté aux yeux, c’est qu’il y a un fil conducteur entre tous ces témoignages. Si vous ne tenez pas compte des noms et des lieux, il s’agit essentiellement du même témoignage, encore et encore … « Je suis venu en voulant plus de Dieu. Jésus m’a révélé l’amour du Père. Maintenant que je connais mon identité en Jésus, je perds mes peurs et j’ai de plus en plus d’audace. Je peux partager l’Évangile et je veux le faire ».
Un Fire Camp est une invitation à laisser le superficiel derrière soi. C’est l’occasion d’arrêter de gratter à la surface de ce que Dieu a en réserve pour vous, de ce qu’Il désire vous donner si vous voulez bien le recevoir. Commencez à découvrir la largeur, la profondeur et la hauteur de l’amour du Père pour vous.
C’est aussi simple que cela. C’est ce de quoi il en va dans les Fire Camps. Tous ceux qui viennent avec la volonté de recevoir et de grandir repartent changés. Je le dis en toute confiance, car ce n’est pas à moi ou à un autre responsable de Fire Camp de faire en sorte que cela se produise. C’est à Jésus de le faire. C’est Son travail de révéler l’amour du Père à tous ceux qui Le cherchent. Entrer dans sa pleine identité en Jésus change absolument tout. C’est la seule identité qui importe – et elle compte pour l’éternité.
Bien à vous pour l’Évangile,
Daniel Kolenda, évangéliste
(avec toute l’équipe CfaN dans le monde)
P.S. Vous trouverez plus d’infos sur les prochains Fire Camps