Préparer le terrain – en Ouganda & au Congo

Ouganda & Congo

Préparer le terrain

Cet été sera une saison très productive pour le royaume de Dieu en Afrique. En juin, CfaN mènera sept grandes campagnes d’évangélisation en Ouganda (Afrique de l’Est), qui seront suivies de huit autres « campagnes de suivi » en juillet. Nous nous rendrons ensuite en République démocratique du Congo (RDC, Afrique centrale) en aout pour organiser six autres campagnes, dont une grande campagne à Mbuji-Mayi, qui devrait être un événement majeur. Comme vous pouvez l’imaginer, faire tout cela en deux mois dans deux pays, demande une organisation et une préparation incroyables ! Laissez-moi vous raconter ce qui se passe en ce moment.

Allumer la flamme en Ouganda

Part of the Uganda and DRC Team.
Part of the Uganda and DRC Team.

Nous avons une grande équipe de 30 personnes sur le terrain en Ouganda qui mobilise les moissonneurs et forment les bénévoles des églises. Nous avons mis au point une excellente méthodologie pour enflammer le cœur des églises pour les perdus et les aider à accueillir les nouveaux convertis après la campagne d’évangélisation et à en faire des disciples. Ce système de suivi que nous avons perfectionné au fil des années fonctionne très bien.

Dans chaque ville où se déroulera une campagne CfaN, nous avons un directeur de campagne qui travaille main dans la main avec un responsable de campagne. Pendant les dernières semaines, ils sont assistés par des étudiants du Bootcamp qui effectuent leur phase pratique (la phase finale de leur formation au Bootcamp). Tous travaillent en étroite collaboration avec des milliers de bénévoles de l’église qui sont organisés en comités pour s’occuper des différents aspects de l’organisation de la campagne. Nous avons bénéficié d’une faveur phénoménale en Ouganda. Certains de nos directeurs ont même reçu des véhicules à utiliser gratuitement ! Et nous avons été accueillis avec enthousiasme par les dirigeants locaux et les responsables de dénomination.

Équiper les églises locales

En novembre l’année dernière, nous avons organisé les premières « réunions des pères » en Ouganda, en rencontrant les principaux responsables de chacune des villes. Depuis janvier, des membres de notre équipe sont présents dans le pays presque sans interruption. Dans les dernières semaines précédant les campagnes, il s’agit de se « déverser » dans les églises pour les préparer à la suite. Il faut un enseignement extrêmement pratique. Nous leur apprenons à mettre en place des systèmes pour s’assurer qu’aucun nouveau croyant ne se perde. Qui prendra contact avec les nouveaux convertis ? Qui leur rendra visite à domicile ? Quels seront les groupes de nouveaux croyants ? Nous les mettons au défi de se rappeler ce que c’était que d’être eux-mêmes un nouveau croyant et d’être prêts à former des disciples jusqu’à ce qu’ils atteignent la maturité.

Dire à tout le monde que nous arrivons !

Une fois que la formation des églises est pratiquement terminée, nous nous concentrons sur la promotion, en faisant passer le mot à tout le monde. Nous avons des milliers de publicités à la télévision et à la radio, des annonces dans les journaux et des panneaux d’affichage partout dans le cadre d’une campagne nationale de marketing. Mais ce qui est encore plus passionnant, c’est la « Vague de feu » qui s’est produite ce mois-ci. Nous avons commencé par un Fire Camp auquel ont participé plus de 100 évangélistes locaux. Cela s’est tellement bien passé, et nous avions tant d’évangélistes expérimentés du monde entier avec nous, que nous avons décidé de continuer avec une « Vague de feu » dans trois villes ! Nous sommes allés à Busia, Mbale et Lira, menant des campagnes de jeunes et prêchant sur les marchés et dans les rues. Cette initiative a permis à 50 000 personnes de prendre une décision pour Jésus. C’est fantastique de voir des évangélistes locaux remplis du feu du Saint-Esprit, désireux de partager l’Évangile. Tout cela suscite une anticipation générale et permet à tous les habitants des villes choisies de savoir que quelque chose de merveilleux va bientôt arriver.

Défis physiques au Congo

Parallèlement à ce qui se passe en Ouganda, nous préparons six campagnes en République démocratique du Congo. Nous sommes au cœur de ce pays, dans la région la plus oubliée et la plus inaccessible que l’on puisse imaginer. Cette région dispose de si peu d’infrastructures que tout est un défi. Nos directeurs tanzaniens nous ont dit qu’ils n’avaient jamais vu une telle pauvreté. Dans certains endroits, il n’y a pas de routes, pas d’eau courante ni d’électricité. Il est très difficile de se rendre dans les villes où nous travaillons. Notre directeur de campagne principal, Vojtech Trcka, a passé neuf heures sur une moto pour se rendre d’une ville à l’autre ! Il s’agit là d’obéissance sacrificielle : aller là où le Seigneur le demande, même si c’est inconfortable ou ardu.

Deux des cinq villes où nous nous rendons n’ont jamais connu de campagne internationale jusque là. Les trois autres villes n’en ont connu qu’une seule, et c’était il y a de nombreuses années. Lorsque nous avons annoncé notre retour dans ces villes, les responsables d’église ont versé des larmes de joie. Ils nous ont chaleureusement accueillis et ont immédiatement modifié leurs propres calendriers pour s’adapter aux campagnes. Il est rare de voir un tel dévouement.

Malgré les conditions difficiles et les défis logistiques, nous remercions Dieu de ce que les préparatifs au Congo se déroulent très bien. Nous avons des permis pour les campagnes et nous travaillons actuellement avec des milliers de pasteurs, dont plus de 1 700 pasteurs rien que dans la ville de Mbuji-Mayi. Nous sommes impatients de voir ce que Dieu fera.

Quand nous allons, vous allez avec nous

Nous ne pouvons rien faire sans l’aide de nos partenaires qui nous permettent de partir. Ceux qui envoient partagent la récompense de ceux qui prêchent – c’est un effort de collaboration, et tout cela pour l’amour de l’Évangile. Alors, merci – de ma part et de la part de tous ceux qui sont sur le terrain en ce moment – de vous joindre à nous pour faire rentrer la moisson. Nous vous aimons et remercions le Seigneur pour vous.

Bien à vous pour l’Évangile

Daniel Kolenda, évangéliste
(ici avec toute l’équipe internationale CfaN)

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