Lire les rapports de campagne de tous les évangélistes qui ont prêché dans le cadre de l’opération ‘Décapole’, c’est comme regarder les Évangiles s’écrire sous nos yeux ! Ce que j’ai partagé avec vous de chaque campagne ‘Décapole’ n’est qu’une infime partie de ce que nous avons vu de nos propres yeux.

Aujourd’hui, nous avons le compte-rendu de l’évangéliste Paul Maurer de la campagne de l’opération ‘Décapole’ CfaN à Dodoma, en Tanzanie.

Paul Maurer

Nous avions les larmes aux yeux en regardant autour de nous

L’excitation sur le terrain de la campagne à Dodoma a commencé à monter dès l’après-midi, alors qu’un millier de coéquipiers de prière commençaient leur formation. La journée avait été relativement fraiche et nuageuse, mais lorsque les préparatifs ont été terminés, que la musique a commencé à jouer et que les gens ont commencé à arriver sur le terrain, le soleil était de nouveau au rendez-vous, repoussant les sombres nuages de pluie. C’était comme si Dieu nous disait qu’Il avait la situation bien en main et que quelque chose de grand allait se produire !

La réunion a été officiellement ouverte par les responsables locaux et l’un des organisateurs de la campagne CfaN, Randy Roberts. Les gens se sont levés, se sont précipités aussi près que possible de la scène et ont commencé à danser avec les équipes de louange locales ainsi qu’avec la chanteuse et leader de louange internationalement connue, Christina Shusho, qui nous a entrainés dans un joyeux moment de louange.

Mon message s’intitulait : « Les deux portes » et se basait sur Jean 10:9 où Jésus dit : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé … ». J’ai dit aux gens qu’il y a deux portes par lesquelles ils peuvent passer dans la vie : « la porte de Jésus » ou « la porte du diable ». Une porte mène à la vie et l’autre mène à la mort. Pendant que j’exerçais mon ministère, je sentais que le message passait et que les gens écoutaient vraiment.

Lorsque le moment de l’appel à la conversion est arrivé, nous avons tous eu les larmes aux yeux en regardant autour de nous et en voyant des mains levées en l’air sur tout le terrain. C’était si beau à voir !

En continuant avec la prière pour les malades, j’ai demandé à la foule : « Combien d’entre vous croient que Dieu est capable de guérir ? ». La plupart des mains se sont levées. J’ai expliqué davantage. « Pour la plupart des gens, la question n’est pas de savoir si Dieu est capable de guérir mais si c’est Sa volonté. Lorsque Jésus a rencontré l’homme qui avait la lèpre, il s’est écrié : ‘Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre pur’. Et à ce cri, Jésus répondit : ‘Je le veux, sois pur’ et instantanément l’homme fut guéri."

Nous pouvions voir combien les gens étaient excités, leur niveau de foi s’est élevé et beaucoup ont commencé à croire et à exercer leur foi pour obtenir leur miracle. J’ai prié pour les malades et immédiatement les gens ont commencé à venir avec des témoignages.

Un jeune homme qui était complètement sourd de l’oreille droite depuis vingt ans s’est avancé pour raconter son histoire. Il est venu sur scène avec sa mère qui a confirmé qu’il était été vraiment sourd depuis toutes ces années. Il était allé voir les médecins, mais ils ne pouvaient lui donner aucun espoir, ni lui apporter aucune aide. Mais Jésus était là pour toucher ce jeune homme et lui rendre l’ouïe ! La foule hurlait de joie et criait « alléluia », alors que nous célébrions tous Jésus et cet incroyable miracle. Plus tôt dans la soirée, cet homme et sa mère avaient également donné leur vie à Jésus et reçu le don du salut. Alors que ses capacités retrouvées étaient testées sur la scène, avec un sourire sur le visage, il a crié à haute voix : « J’aime Jésus ! ».

Il y avait un autre témoignage de guérison qui m’a vraiment marqué, lors de la dernière soirée de la campagne. Une femme musulmane qui portait un voile sur la tête s’est avancée pour dire qu’elle était venue à la campagne la soirée précédente, lorsque l’évangéliste Daniel Kolenda prêchait. Elle souffrait de graves douleurs à la poitrine depuis dix ans. Pendant la prière pour les malades, elle a senti quelque chose couler de sa tête vers le bas de son corps, et elle a cru qu’elle était guérie à ce moment-là. Pour vérifier sa guérison, elle a demandé à son enfant de sauter de haut en bas sur sa poitrine et, bien sûr la douleur avait disparu ! Elle était complètement guérie après 10 ans d’agonie.

La dernière soirée de la campagne, elle est revenue et alors que je prêchais l’Évangile, elle a décidé de donner sa vie à Jésus. Elle avait été guérie la nuit précédente lorsque l’évangéliste Daniel Kolenda avait prié pour les malades, puis elle était née de nouveau alors que je prêchais l’Évangile. C’était un travail d’équipe. La femme était si enthousiaste par ce que Jésus avait fait pour elle qu’elle s’est mise à sauter sur la plateforme et la foule s’est déchainée ! C’est un moment que je n’oublierai jamais.

Des vies sont changées à jamais. Éternellement changées ! Et il n’y a pas que les personnes qui ont reçu le salut ou qui ont été guéries ou délivrées. Encore et encore, j’entends les évangélistes eux-mêmes – et les stagiaires du Bootcamp – dire : « Je ne serai plus jamais le ou la même ».

Je prie pour qu’en lisant ces histoires de l’opération ‘Décapole’, votre propre cœur soit rempli de foi et de confiance en notre puissant Jésus et que vous vous réjouissiez avec nous et les anges ! Parce que Paul Maurer a raison – c’est un travail d’équipe, et vous faites partie de cette équipe. Tout cela est possible grâce à des partenaires du ministère comme vous, qui se tiennent à nos côtés pour voir la vision de la Décennie Moisson Double se réaliser.

Et ce n’est pas encore fini ! D’autres rapports d’évangélistes de l’opération ‘Décapole’ vous parviendront ...

Tout ceci est possible grâce à vous ! Merci à vous !

Bien à vous dans la moisson,

Daniel Kolenda, évangéliste
(avec Peter Vandenberg et toute l’équipe CfaN)